Yoga, séance 2
« Hello, j'ai hâte » me lance-t-elle en arrivant pour la séance suivante d'étirements.
« Même endroit, pour mon écart, facial ce coup-ci ».
Les cordes sont prêtes, posées en bord de table, juste à côté de quelques jouets supplémentaires que je pourrai utiliser à souhait pour la motiver un peu plus si je vois qu'elle flanche.
« Echauffement, je prends le tapis du salon ».
Une dizaine de minutes plus tard elle se présente face à la table.
« Prêt ? »
« Oui » dis-je un premier cordage à la main.
Cette fois elle se déshabille complètement et je découvre son corps sculptural dont j'avais pu imaginer les lignes au travers du tissu la première fois. Face à moi, elle pose les fesses en limite et écarte les jambes, puis se penchent en avant jusqu'à ce que la pointe de ses seins touche le bois.
« Il faut que je puisse me tenir droite avec un parfait écart, ou bien être complètement allongée face sur la table ».
D'abord les chevilles à chaque coin. Les bras croisés dans le dos, je lie ses poignets tout en laçant sa poitrine. Elle peine à se maintenir.
« On va commencer par descendre ».
« Oui, ok ».
Une seconde corde de tension entre les seins et je tire. Son buste descend tout entier, sans broncher.
« Impressionnant » lâche-je de surprise et d'admiration.
Je poursuis sans difficulté, sans gémissement de sa part. De ce côté-là c'est parfait je pense. J'attache la corde tendue au maximum et me relève pour l'observer.
Concentrée sur sa respiration, elle fixe le mur.
« Tu peux resserrer les jambes ». J'exécute. Là un petit hurlement, mais elle confirme de poursuivre.
La peau de ses chevilles se plissent, semblant se confondre avec les liens rouges des cordes qui les enlacent.
« Ouf, c'est dur là ».
« Je vais te motiver ».
« Oui ».
Une première claque sur les fesses, une seconde, une troisième ; je les enchaîne sans ménagement jusqu'à ce qu'elles rougissent. Elle crie, hurle sans pouvoir esquiver. Après une vingtaine, la pluie s'arrête le temps de la bâillonner et reprend. Le cul offert, les poings serrés, elle dodeline de la tête et remue les orteils, seuls membres encore libres. Assis sur le banc face à sa peau maintenant rouge vif, je claque.
Elle oublie l'étirement, se concentre sur l'inconfort, l'autre douleur. Je stoppe la fessée et termine par des caresses. Souffle court, elle reprend progressivement sa respiration. Une dernière caresse et je passe m'asseoir face à elle. Je l'observe un moment en caressant ses cheveux et sa nuque. Toujours bâillonnée, la tête posée sur le côté, le calme revient.
Court répit. J'augmente la tension des cordes et me rassied derrière elle. Ses jambes filent de part et d'autre des bords de la table, parfaitement alignées sur le bois. Son sexe, ouvert par la force de la tension, s'offre malgré lui. Avant d'y plonger, je caresse de nouveau ses fesses encore chaudes et laisse mes mains courir sur ses cuisses. Puis, comme pour mieux la plaquer sur la table, je prends ses hanches à pleines mains et approche le visage. Du bout de la langue, j'effleure son clitoris et remonte entre ses lèvres avant de la pénétrer. Un cri de plaisir. J'entre et sort, glisse sur les salives unies de ma bouche et de son sexe. Mes mains se crispent et appuient un peu plus jusqu'à ce qu'elle jouisse.
Souffle court, à nouveau.
Face à elle, quelques instants de regards complices avant de libérer sa parole et poursuivre. Le plus dur attend.
« Tu me relèves maintenant ? ».
« Oui ».
Sans délier ses chevilles, je bascule la corde qui l'étirait vers la table pour la tendre vers l'arrière. Son buste se redresse, ses reins se creusent, ses pieds pointent vers le haut. Un premier pallier. Puis un second, enfin un troisième. Elle gémie de douleur mais se maîtrise à chaque fois, aidée de mes caresses. Seins emprisonnés dans les mains, je lèche et mordilles ses tétons, couvre de baisés son cou qui s'offre à moi lorsqu'elle rejette la tête en arrière. Elle ne peut que s'offrir, se laisser faire, laisser aller.
J'adore.
