Surprendre, la chienne
Parfois je le surprends. Souvent à la faveur de l'été, lorsque la maison est chaude et pleine des senteurs d'un après-midi lumineux et tranquille.
Ce n'est pas convenu, c'est hors cadre, laissé à l'appréciation de la soumise, ou du maître. Le format est plus court, un à l'identique de nos jeux du soir lors du coucher.
Aujourd'hui j'ai envie d'être une chienne. Traitée comme tel. Juste un collier. Je suis nue à quatre pattes sur le lit en attendant qu'il me voit. Il fait chaud, très chaud dans la chambre. Je l'entends s'affairer sur la terrasse. Les volets de la porte-fenêtre entrouverte laissent passer de minces filets de lumière et le bruit du sécateur. Il s'approche.
« Eve ? ».
En guise de réponse je pousse un soupir plaintif sans équivoque.
Les volets s'ouvrent et je le regarde avec un large sourire tout en cambrant les hanches, jambes bien écartées et bras posés à plat devant.
« Dressez-moi maître ».
Il répond avec un sourire et ouvre le tiroir à jouets. La laisse est appropriée. Il passe sur le côté du lit et remonte vers mon cou en laissant sa main courir le long de mon corps.
« Laisse et bâillon-boule ».
J'ouvre la bouche et me laisse attacher.
« Descends, on va faire un tour ».
Toujours à quatre pattes, je descends du lit, pose les genoux sur le tapis et suit mon maître hors de la chambre. Le carrelage frais ne refroidit mes ardeurs, j'avance juste derrière lui, étirant les jambes en arrière langoureusement pour mieux exposer et rouler mes hanches. J'ai envie, envie qu'il me chauffe le cul et me baise comme… une chienne.
Tour dans la cuisine, je couine pour le suivre. Salon, le parquet est plus agréable. Régulièrement il s'arrête et me fait mettre en position d'attente, pattes relevées. Retour à la chambre pour un complément de jouet, la cravache.
« Aller, table de jardin, je passe derrière ». Je n'ai passé la porte-fenêtre qu'un premier coup me claque la fesse. La volée se poursuit jusqu'au fond du jardin. Entre les herbes qui me piquent les jambes, les mains et la cuisante chaleur du cuire, je suis servie. Au pied de la table, il tire la laisse vers le haut pour me faire monter.
« Sur le dos, pattes relevées, ne bouge plus ». Et il plonge son visage sur mon sexe, appuyant fermement de ses mains mes reins contre la table. Lorsque je sens sa langue sortir de sa bouche et glisser du haut de mon sexe vers mon clitoris je laisse un cri sortir du bâillon. Il lèche, lèche jusqu'à ce que j'en jouisse. Mais je veux plus.
Les spasmes de plaisir s'estompent doucement. Le visage toujours enfoui entre mes cuisses, il laisse mon souffle se calmer. Je sens sa bouche, son souffle. Il embrasse mes parties intimes et je ne m'en lasse pas.
Lorsque tout est redevenu calme, il tire sur la laisse pour me faire asseoir. Face à lui, il me force encore à m'approcher et lance tout bas à l'oreille : « maintenant je vais te baiser comme une chienne, à quatre pattes dans l'herbe. Descends ».
En position du chien, le visage couvert d'herbes, je
sens sa queue en moi. Ses cuisses tapent violemment les miennes. Je gémie au
rythme de son plaisir qui s'affole puis éclate sur mon cul.