Rencontre avec Dee

Elle travaillait dans l'un des Picard du Val d'Oise. Grande brune aux cheveux attachés en queue de cheval. J'ai tout de suite eu à l'esprit l'héroïne d'une bande dessinée que j'adore : Dee's Diary de Jorge. 

Elle portait presque les mêmes lunettes rondes, les mêmes jambes interminables. Evidemment je ne l'avais pas abordé. Quelques semaines et de nombreuses courses de surgelés plus tard je fini par prétexter une aide sur le prix d'un produit et me voilà avec elle dans les rayons. Je la regarde avec un peu d'insistance, elle s'en rend compte et nous sommes tous les deux très gênés... je fini par m'excuser et lui expliquant qu'elle me fait beaucoup penser à cette héroïne mais que je ne voulais surtout pas la mettre mal à l'aise.

Au moins c'est dit, je repars avec mes courses en me disant que si elle a la curiosité d'aller jeter un œil sur la BD, je serai fixé sur ses désirs.

Le congélateur étant plein, je patiente jusqu'en fin de semaine avant de réapparaître au magasin. Héroïne introuvable. Les courses suivantes, de même. Je fini par me dire qu'elle est partie, tant pis, j'en suis pour mes fantasmes mais plutôt content finalement d'avoir exprimé, même indirectement, ma pensée. Et puis 3 semaines plus tard, cherchant un pot de glace, elle me surprend avec un « Bonjour !». Surpris je me retourne et la découvre à nouveau. « Bonjour, comment allez-vous ?» comme si on se connaissait... n'importe quoi Antoine !

« Très bien merci. Vous savez j'ai regardé votre bande dessinée, c'est un peu bizarre et spéciale. Je trouve que je ne lui ressemble pas du tout »

« Ah moi je trouve que si au contraire ». Après un court silence, je m'apprête à lui dire bonsoir mais elle me devance et me demande si j'aimerai prendre un verre pour en discuter. J'acquiesce avec plaisir. De là s'en suivais une série de discussions prudentes, puis plus détaillées et enthousiastes sur nos envies, nos plaisirs, nos intentions, nos peurs.

Aujourd'hui nous nous découvrons un peu plus, dans le sens littéral, au bord d'un littoral. La chambre du gîte est spacieuse, juste éclairée des bougies que j'ai disséminées un peu partout. Le lit à baldaquins de bois sculpté trône presque au milieu de la pièce. J'ai poussé le banc qui lui sert de descente et finis de fixer aux deux poteaux les cordes qui accueilleront ses poignets et chevilles dans quelques minutes. Les jeux que nous avons choisis ensemble sont déposés sur le lit, en attente. Tout est prêt !

J'enlève ma chemise et vais frapper doucement à la porte de la salle de bain où elle m'attend. J'ouvre, elle est agenouillée le long de la baignoire, les fesses posées sur les talons et les bras croisés dans le dos. Je la découvre nue. Ses longs cheveux attachés dans un nœud noir descendent jusqu'aux hanches. Elle ne bouge pas à mon entrée, attendant que je lui permette. Je pose mes mains sur ses épaules et les soulève légèrement : « Lève-toi ».

Elle s'exécute. Je tremble, elle aussi. Doucement, hésitante, elle se tourne face à moi les yeux baissés. Je glisse une paume jusqu'à son menton pour le remonter et croiser son regard. Nos yeux brillent chacun de ce moment. Un premier baiser, un second plus long.

« Ça va ? »

« Oui maître »

« Allons-y alors »

Elle se retourne et sort de la salle de bain, les bras toujours croisés. Je la suis jusqu'aux pieds des baldaquins. Son regard est fixé sur la tête du lit. Un a un, j'attache ses poignets puis ses chevilles. Debout, bras et jambes écarts, elle s'offre définitivement. Je caresse sa peau du bout des doigt, parcourant le contour de ses seins. Ses tétons durcissent immédiatement. Une main, puis deux, je colle mon corps contre son dos et les prend en main fermement. Mes caresses courent sur son ventre et le long de ses reins ; je remonte par zigzag vers son cou qu'elle me sert en penchant de côté. Je fléchie et redescend vers l'entrejambe, un court gémissement. Je pose la main sur son sexe chaud et glisse dessus. Doux, chaud et bientôt humide. Elle se tord légèrement dans les liens.

Le fouet posé sur le lit ne tarde pas à servir. D'abord doux, puis plus ferme. Je m'applique sur ses fesses et son dos à rougir l'ensemble et appuyer là où elle m'indique par ses réactions. Elle tente sans conviction de s'échapper de sa position d'offrande, elle gémit sous les lanières qui flagellent sa peau. Les flammes des bougies vacillent parfois, son corps est magnifique. Je la caresse, frissonnante d'un plaisir mélangé ; ses seins pointent toujours et sa bouche entrouverte m'embrasse avec ferveur dans les pauses. Je poursuis la séance jusqu'au temps convenu puis me pose sur le lit et la regarde un moment sentir la chaleur du fouet. Lorsqu'elle est prête, je m'approche, claque ses fesses brûlantes sans ménagement. Elle crie de douleur et de surprise. Les mains collées à son corps je la tire vers moi pour saisir ses tétons. Je les lèche et les mordille alternativement avant de les pincer dans deux petites clochettes que je fais tinter en la regardant.

Un dernier baiser, je laisse ses seins et descend me mettre sous elle en bord du lit. Son sexe à ma bouche, ses fesses à mes yeux. Je caresse ses cuisses et ouvre la bouche pour embrasser son vagin ; il s'écarte délicatement à mon contact. Je me fraye un chemin avec la langue au plus profond et ouvre la bouche qui s'emplie de son excitation. Je sens ses parois se contracter au rythme de mes allers et venues et des pressions que j'applique sur son clitoris. Elle jouit, et moi avec elle.

Je reste un moment à la regarder puis la libère et l'allonge sur le lit. Le rouge de ses fesses rebondies commence à reprendre des couleurs plus roses. Je les effleure doucement de mes lèvres puis la crème entièrement afin de profiter encore un peu de son corps offert.