Première fois, d'un côté, de l'autre

31/01/2023

Nos premiers échanges étaient prudents, on apprenait à se connaître, on découvrait nos désirs, chacun avec nos peurs, nos interrogations, nos curiosités. C'était gênant, excitant, mai plus que tout on se libérait de nos chaînes, des sentiments longtemps enfouis. C'était super !

/Du côté S

Nos premiers échanges étaient prudents, on apprenait à se connaître, on découvrait nos désirs, chacun avec nos peurs, nos interrogations, nos curiosités. C'était gênant, excitant, mai plus que tout on se libérait de nos chaînes, des sentiments longtemps enfouis. C'était super !

Après les échanges au café, au restaurant, les rencontres dans des expos ou des jardins, le moment était venu d'essayer. Les discussions s'étaient orientées sur ce qu'on ferait la première fois, comment cela devait se dérouler, où, quand, avec quoi ? Des moments de fou rire, de sensualité lorsqu'on en parlait. Et puis on s'est décidé pour un après-midi, dans la chambre d'hôtel où il séjournerait pour une formation qu'il allait dispenser à Montpellier. Je posais plein de questions, je me posais plein de questions... . Plus la date approchait, plus je me rapprochais de lui et lui demandais de me détailler ce qu'il attendait, comment je devais m'habiller, me préparer.

Il avait fini par me répondre : « viens comme tu es, je te préparerai à être soumise, tu me prépareras à être maître ».

Oui, c'était exactement cela qu'il fallait. Se laisser porter, se découvrir. J'avais donc renoncé à toute forme de préparatif, cette première rencontre SM devait être simple, nature. Dans nos envies pour cet après-midi, et nous avions listé ensemble : inspection, positions, fessée, massage, caresses, bondage. Tout en sensualité et légèreté.

Une semaine avant le départ, je le questionne sur mon épilation : « dois-je m'épiler le sexe ? ». Il me fait la même réponse, suggérant que lors de l'inspection, il décidera avec moi ou non de réaliser l'opération. Très excitée, j'acquiesce et me contente d'un rendez-vous esthétique pour que le reste de mon corps soit parfait.

Lorsque j'arrive à l'hôtel, lui travaille. Je profite donc de la chambre toute la fin de matinée et le début d'après-midi. Il a placé des bougies partout dans la grande chambre, déposé un bouquet de fleurs sur la table, dans le petit coin salon. Le lit, impeccable, accueille déjà ma laisse avec son collier, cordes et bracelets de poignets et de chevilles. Je me vois déjà à ses côtés, au bout de la laisse, à quatre pattes sur la moquette, le suivant pour un tour de piste.

Il commencera par l'inspection, je dois donc être nue, mais où ? Il faut y aller franchement, ne plus reculer, c'est le moment de sauter le pas. Je tremble de partout rien que d'y penser ; sans doute lui aussi. Moi, au moins, je suis dans la chambre. Lui, il sort de sa formation et va entrer dans l'hôtel, puis la chambre et me découvrir, offerte. Il doit me guider.

Le lit, dessus, à genou, fesses sur les talons et bras croisés dans le dos. La porte est derrière moi, je ne le verrai pas et il pourra à loisir m'observer en entrant. C'est parfait.

SMS, il arrive. Je fixe le regard sur la tête de lit et prend la position. La porte s'ouvre doucement. J'écoute attentivement les bruits, ma respiration s'est accélérée. Après un instant de silence il s'approche, pose sa main sur mon ventre et m'embrasse l'épaule.

« Tu es resplendissante de beauté. Je suis très intimidé. » Je ne bouge pas et lui réponds dans un léger soupir de soulagement : « merci maître ».

Il prend le temps de me regarder tout en allumant les bougies disséminées dans la chambre. Je suis bien, je patiente, me calme. L'ambiance lumineuse se transforme petit à petit, nos corps se projettent maintenant sur les murs à la lueur des flammes. Un peu de musique s'échappe de la télé.

/Du côté M

Je passe derrière elle et lui prend les poignets pour lui passer les bracelets. Je tremble, elle doit le sentir mais ne bouge pas, regarde fixement le mur en face, la bouche légèrement ouverte. Elle est splendide ainsi vêtue de nue et ainsi positionnée. Pour la première fois de ma vie je m'oblige à prend le temps, à me faire violence pour fuir ce sentiment qui m'habitait jusqu'à présent de « presses, elle va s'agacer, s'ennuyer ». Plus tard cela ira, pour l'instant je me concentre quand même.

Après ses poignets, je regarde ses plantes de pieds et me permet un baiser avant de lui enserrer les chevilles.

« Inspection ».

« Oui maître ».

Je saisie sa main et l'invite à se lever pour se placer au milieu de la pièce, bras au-dessus de la tête. Elle s'exécute. Je découvre son corps nu, ses formes délicates et rondes. D'abord avec les yeux, je tourne autour d'elle. Nous croisons parfois des regards furtifs. « Est-ce que je fais bien ? », « suis-je à son goût ». C'est valable pour nous deux, bien que nous soyons déjà vu. Je me déshabille. D'égal à égal pour cette première fois, ces premiers touchés, ces premiers émois. Mon sexe me trahit, bien sûr mais j'espère qu'elle sera rassurée. Je m'arrête face à elle et me met accroupie. De ses pieds, je remonte lentement les mains le long de ses jambes ; sa peau douce frissonne sous la caresse. Avec un plaisir infini je prends le temps de caresser, de découvrir, de sentir ce corps qui s'offre ainsi pleinement. Son sexe se cache, mes doigts passent dessus et filent sur ses hanches pour revenir entre ses cuisses. Je me lève et poursuit avec un sourire vers sa poitrine, son cou, son visage. Mes doigts s'entrelacent dans ses cheveux, je les agrippe et l'embrasse avant qu'elle n'ait eu le temps de comprendre. Un baiser de détente, de validation.

« Tourne-toi ».

Ses fesses rebondies me font face maintenant. Du haut vers le bas, j'ondule à nouveau sur sa peau et pose à nouveau un baiser sur son épaule.

« Tu peux te mettre en position d'attente ». Elle descend les bras et les croise dans le dos. Je m'assieds sur le lit, face à elle, la regarde un moment encore. Qu'elle est belle ainsi !

« Puis-je te fesser ? »

Elle me regarde avec des yeux pétillants, « Oui maître, avec plaisir » dit-elle en souriant.

« Montes sur le lit et places-toi en position de punition ». Les épaules et la tête posés près de l'oreiller, elle offre son cul en l'air et remonte le bas des jambes pour exposer ses plantes. A genou derrière elle, je pose ses pieds sous moi et claque les deux fesses en même temps. Une chaleur intense monte dans tout mon corps. Mes mains caressent, claquent, dessine au rouge ce cul qui s'offre, s'écarte. Ses reins ondulent, je sens ses pieds remonter sur mon sexe ; elle gémit, souffle, sans se dérober à cette fessée. Pour me rassurer sans doute, je glisse un doigt sur son sexe, chaud, humide. Les claques ne sont pas trop fortes, la souffrance se mêle à l'excitation, c'est ce que jeu veux. Quelques minutes de ce jeu. Elle cambre les hanches, creuse son dos, s'offrant plus encore. Mai sil est temps d'arrêter. Ses fesses sont rouges, chaudes sous mes paumes. Un baiser à nouveau pour sonner la fin. Un long soupir s'échappe, en cœur, et je reste un moment à contempler ma soumise qui patiente de la suite. Plaisir partagé, sans plus d'appréhension maintenant.

« Je te propose de te bondager et de te raser le sexe ».

/Du côté S

Il va droit au but. J'aime !

J'ai les fesses qui me chauffent mais quel plaisir de recevoir ma première vraie fessée ! Me faire raser le sexe en étant attachée ?

« Oui maître ».

« Viens sur la descente ». Je m'assoie en amazone sur le banc de velours rouge et croise les bras dans le dos afin qu'il m'enlace les seins de cordes ; puis il m'aide à m'appuyer le dos au lit, relève tout à tour mes jambes et les attache par le bas de mes cuisses au baldaquin.

« Mon maître devrait me mettre le bâillon ». Je ne veux plus pouvoir parler. Exposée à ses mains et ustensiles sans pouvoir me défendre, ne pouvoir protester qu'au travers des liens qui me tiennent et me bâillonnent.

Agenouillé face à moi, il me caresse l'intérieur des cuisses, joue avec mes poils. Mes lèvres écartées ne laissent aucun doute sur mon excitation. Je le regarde, prête à vivre cette humiliation, pleinement. Lui aussi, est tout aussi excité. Il ramène de la salle de bain, blaireau et mousse, pose une serviette tiède sur mon sexe, reprend les caresses autour. La chaleur et l'humidité font leur effet, avec délicatesse, il étale la mousse et commence. Le rasoir glisse et découvre petit à petit mon intimité. Il s'applique. Je m'offre un peu plus à chaque passage, le blanc de la mousse disparaît bientôt complètement et nous découvrons ensemble une nouvelle partie de moi. La serviette tiède finie le service. Nous restons là un instant, à apprécier tous les deux ce nouveau terrain de jeu. Enfin il approche sa bouche et faufile sa langue jusqu'à mon clitoris. Je pousse un hurlement de plaisir pendant qu'il le presse et le lèche. Je jouie sous la contrainte, relâchée de mes peurs.

Pendant que mes spasmes s'apaisent, il me présente un petit plug anal surmonté d'un bijou rose. J'acquiesce en dodelinant de la tête.

« Un tour en laisse maintenant ! ».

Il me détache, passe le collier et la laisse autour de mon cou. Je serre le cul pour sentir le plug en moi et démarre mon tour de piste de la chambre. D'abord debout, puis à quatre pattes. Nous nous arrêtons chaque fois devant les miroirs, regarder le maître et la soumise.

« Tournes-toi, regarde tes fesses ». Elles sont rouges, magnifiques !

Le tour se termine sur le lit. C'est le moment. Le moment où il s'offre à son tour. Il s'allonge jambes écartées, je m'agenouille au milieu du lit entre elles et, mains dans le dos, je pose ma bouche sur son sexe en érection. Rouge aussi, veineux, gonflé de plaisir, je le baise comme un trophée à vénérer puis le prends en bouche. Il jouit presque immédiatement.

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