Porte noire, première leçon de pony girl

02/01/2024

Décidément cette porte noire m'impressionne et m'excite : à l'approche, mes pas se font plus incertains, je tremble imperceptiblement, sentant que mes jambes vont se dérober. Respiration plus forte, jusqu'à expirer et inspirer longuement lorsque je suis devant. Mon ventre se tend, se tortille, s'échauffe et se creuse une fois dans le plus simple appareil. Nue.

Aujourd'hui élégance et endurance sont au menu. Première leçon d'une soumise en devenir, d'une soumise qui découvre l'état de pony girl. Apprentissage des mouvements, des déplacements, de la tenue associée du corps. Des positions strictes qui me seront enseignées au fil du temps.

Ma tenue est suspendue à la porte. J'enfile l'ensemble de cuir, chausse les talons, interminables, bracelets, tour de cou. La longue crinière noire me donne plus de difficulté : le plug est de bonne taille mais je fini par le rentrer accroupie. Enfin, le harnais et le mord. Je suis prête. Seule devant la porte noire de la bâtisse je jette un dernier coup d'œil autour et soulève le loquet.

Mes yeux mettent un instant à s'accommoder à la pénombre de la grange, les flammes des braséros disséminés dans la pièce éclairent le mobilier des tourments que je subie avec plaisir. Une allée de bougies s'ouvre à moi jusqu'au centre, finissant en un vaste cercle. Ce sera sans doute mon cirque de promenade. C'est magnifique. Mon maître m'y attend.

Une grande inspiration, je me lance pour le dressage. Un pas lent, cuisses levées à l'horizontal du sol, courte immobilisation et je redescends. Bras le long du corps, tête droite et regard fixe. J'avance vers lui au milieu des bougies. Les dents crispées sur le mord, je rentre le ventre et tente de retrouver une respiration normale. Le cuir du harnais s'immisce entre les lèvres de mon sexe et l'anneau de fer par lequel j'ai enfilé ma queue frotte régulièrement dessus pour la rappeler.

J'arrive, je n'ai pas fauté… du moins je crois. A l'entrée du cercle je stoppe mes pas et cherche son regard pour me guider sur la suite. De bas en haut, il remonte, appréciant la tenue, la posture.

« Impeccable ! »

Je souffle de plaisir et me détend un instant avant de me ressaisir. J'étire les épaules un peu sur l'arrière pour lui offrir une meilleure vue.

« Approche et tournes-toi »

Appliquée, je m'exécute et me tourne dos à lui. Il attrape ma queue, tout en posant une main dans le bas du dos et me force à me pencher. Je sens le plug me dilater l'anus, il tire doucement jusqu'à le faire sortir, puis le remet en ayant pris soin de me réhumecter au préalable. Trop d'attention, bien vite corrigée par deux belles claques sur les fesses.

« Aller, au travail maintenant ».

Après m'avoir accroché une longe et liés mes poignets dans le dos, je me place en bord de piste et démarre les tours.

« Cinq tours au pas, puis cinq tours au trot ».

Aussi concentrée que possible, je tourne. J'enchaîne les montées et descentes avec une élégance qui, je le sens, s'effrite : cuisses en feu, les chevilles hésitantes trop haut perchées, mains liées, l'équilibre est précaire. Je m'efforce de plaire. Avant le trot, mon maître me fait revenir au centre. Courte pause salvatrice.

« C'est presque parfait, félicitation ! ».

Je bave au travers du mord un « Merci maître », plutôt inaudible.

« Le trot nécessite des bijoux supplémentaires : vient mettre des clochettes ». Lèvres posées sur mes mamelons, il lèche mes tétons, qui ne tardent pas à pointer. Les clochettes pincées, il me renvoie en bord de piste non sans avoir pris soin de vérifier par deux nouvelles claques bien fermes que le tintement s'entend bien.

Je démarre un trot hésitant mais le rythme vient, Un tour, puis deux, puis trois. Les clochettes tintent à tout va sur mes seins. Essoufflée, un filet de bave s'écoule le long de mes lèvres et vient mouiller mes seins. Sensation désagréable et humiliante de ne pouvoir s'essuyer. Je stoppe et me repositionne, droite, regard fixe en essayant de reprendre un peu de respiration.

« Bien. Très bien ! Quel style et quelle élégance, tu es superbe ! Mais il te manque deux tours. Reprends ».

Quatre, cinq, ils sont avalés rapidement mais je continue avec trois tours supplémentaires au pas puis au trot en guise de punition. A l'arrivée, je suis tel un cheval : essoufflée, transpirante.

« Fin des tours. Tu vas travailler le levé de jambe et l'écartement à la perpendiculaire, ce n'est pas encore ça ».

Cravache en main, il se place face à moi et me montre. Lever la jambe jusqu'à ce qu'elle soit perpendiculaire au bas de la hanche. Rester un instant en position, puis la faire pivoter vers l'extérieure sans tourner le haut du corps. Laisser redescendre jusqu'au sol, amener le talon contre l'autre et lever le pied pour être en position de départ.

« Exécution ! ».

En soi, le mouvement n'est pas compliqué. Mais le réaliser en talon aiguille, les bras dans le dos et vingt tours de piste, est une torture. J'enchaîne, sans précipitation, alternant droite et gauche. Mes abducteurs me chauffent les cuisses, les abdos profonds me tirent le ventre. Le compte n'est qu'à la moitié, je tremble, vacille parfois.

Face à moi, mon maître scrute mes enchaînements sans broncher : ses yeux détaillent le bas de mon corps ; visiblement avec un certain plaisir.

« Plus haut. Tu faiblies, je vais te motiver ».

Sans lâcher un regard autre part que sur mes cuisses, il passe derrière moi et me décoche deux volées de cravache à peine ai-je reposé le pied à terre.

« Encore cinq ».

J'hoche la tête en signe d'acquiescement et me remet à l'exercice. Aidée entre chaque par de violents claquements de cuir. Je termine en grognant de douleur.

« Assez pour cette première séance. Tu as été appliquée, bravo ! Viens je vais te bouchonner ».

???... Je n'ai pas le temps d'y réfléchir qu'il tire ma longe et m'entraîne vers l'extérieure de la grange. Sur le côté, un anneau de fer est scellé à mi-hauteur. Il m'y sangle de telle sorte que je me retrouve le visage collé à la chaux blanche du mur, puis me retire mes talons afin que je sois sur la pointe des pieds. 

J'en suis encore à me demander à quoi correspond le bouchonnage lorsque j'entends le jet d'eau. J'essaye de tourner la tête mais la sangle bloque. Il enlève le harnais de corps mais me laisse la queue.

« Rincer, frictionner et huiler, tel est le secret d'un bon bouchonnage » lance-t-il juste avant de m'arroser.

L'eau plutôt chaude du tuyau chauffé au soleil refroidit rapidement mais ce n'est pas pour me déplaire après les exercices imposés.

« Ecarte les jambes que je puisse te brosser ». Les poils doux circulent sur ma peau sans ménagement, de haut en bas. Jambes bien écartées, sur la pointe des pieds et le visage collé au mur, je le laisse faire.

Un dernier rinçage et le jet s'arrête.

« Friction au gant de crin ! ».

Ce remède de grand-mère pour activer la circulation fait son effet instantanément. Il me frotte d'abord l'arrière-train, les cuisses et descend jusqu'aux chevilles. Toujours sans ménagement. L'inconfort de ma position m'oblige à me rééquilibrer sans arrêt mais il n'y prête aucune attention et continue à remonter vers l'entre-cuisse, le sexe. L'échauffement se diffuse maintenant et les parties les plus sensibles n'apprécient pas du tout les allers-retours du gant. Je grogne au travers du mord tant que je peux et tente des mouvements d'esquive qui me valent une bonne claque sur les fesses. Le ventre, les seins, les bras, tout le reste y passe. Je brûle maintenant de partout. Enfin il stoppe. Je lève les jambes l'une après l'autre et m'agite autour de l'anneau, comme un cheval qui ne tient plus.

« Aller, c'est bientôt fini » accompagné d'une nouvelle volée des paumes.

Pendant quelques instants je n'entends plus rien, puis il saisit ma cheville et me pose le pied sur ses genoux avant laisser couler un long filet de liquide. 

« C'est la partie la plus agréable, tu vas voir » . 

Tout en douceur, ses mains me parcoure avec l'huile. Chaque grain de peau est enduit. Ses doigts  grimpent. Malgré la pénibilité de la position, le moment fait son effet, j'essaye de me détendre et d'apprécier. A mi-corps, il s'attarde sur mon sexe et constate que son plaisir est partagé. Les caresses se glissent jusqu'au fond de moi, pendant qu'il retire le plug, puis poursuivent leur ascension. Je suis huilée, entièrement.

« Bouchonnage accompli ».

« Veux tu faire l'amour ? » me demande-t-il au creux de l'oreille en même temps qu'il me libère de l'anneau et enlève le mord.

J'acquiesce d'un sourire et l'enlace.

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