Piquante
L'automne offre de nouvelles thématiques de jeux. J'aime y puiser des idées. Les châtaignes cuites dans la cheminée sont une récompense possible. Mais avant, je me dis qu'une foultitude de jeux peuvent être imaginés avec leur enveloppe…
Piquante ! Tel est le titre de la séance du jour. Elle patiente, debout, nue, main dans le dos, me regardant disposer sur la table basse du salon les bogues de châtaignes ramassées ensemble dans l'après-midi. Le petit tas formé servira aux tourments qui vont suivre. Belle pyramide aux couleur vertes et marrons, juste éclairées par les flammes du feu et les bougies.
Je lui prends la main et l'invite à s'allonger sur le ventre ; quelques feuilles mortes recouvrent la table pour cette occasion automnale. Ceinture aux chevilles, sous et au-dessus des genoux, poignets. Contraintes légères. Je relève ses jambes, glisse le petit tabouret trépied et y fixe ses pieds de façon que ses plantes soient bien à plat.
« Le jeu des bogues qui tombent de l'arbre », lui dis-je.
Avant que le vent ne fasse tomber cette pluie piquante, je caresse et baise ses pieds. Doux, lisses, ses orteils se recroquevillent ou s'écartent sous mes lèvres. Je gratouille, chatouille, mangeouille ces petits corps animés.
Place aux pics. Un premier tapis posé délicatement. Six bogues. Une légère pression dessus, le supplice commence. Les bogues ne doivent pas tomber sous peine de la punition habituelle. Les gémissements montent, sans chute. Tapotis de baguette sur les fruits. Ses plantes se crispent, mais rien ne bouge. Soumise parfaite.
Place à la gravité. Je fais varier de façon croissante la hauteur de la chute. 5, 10, 15 cm, son corps entravé, obéissant, se meut immédiatement avec chaque vague de piqûres. La peau se pigmente de petites pointes rouges. Elle gémie, crie, souffle mais garde la maîtrise de son corps qui se rebelle. Je caresse, je lèche, à la recherche d'épines plantées : la bogue de châtaigne est parfaite pour cela, tout pique, rien ne se désolidarise.
« Encore une ! ».
« Bien maître ». Souffle court, encore endurant. La petite boule d'épines file et se plante. Ses fesses se contractent, un cri rauque de douleur, de surprise, de soulagement du supplice qui s'achève. La châtaigne s'échappe de l'enveloppe qui reste sur le bout de ses orteils.
Pause. Dégustation.
Le jeu reprend, de face.
Toujours sur la table basse, bras en croix attachés, jambes écarts et liées, pour un sexe bien ouvert et offert. J'ai disposé sur son bas ventre les bogues. Elles ondulent doucement au rythme de sa respiration. Mes doigts caressent son vagin et le pénètre. La chaleur du feu se diffuse jusque sur sa peau et son excitation coule le long de sa cuisse et fonce le bois de la table.
Les vagues d'excitation de son ventre se font plus fortes ; une à une, les boules roulent sur elle : tantôt sur ses cuisses, tantôt sur son sexe. Le filet éphémère des pics qui se faufile sur sa peau finit ce moment d'extase intime.
« Pyramide »
« Oui maître »
J'empile devant son sexe les bogues, jusqu'à recouvrir son clitoris, puis libère ses jambes pour les enserrer dans une ceinture. Un à un, les crans referment ses cuisses sur les épines. Les picotements se muent en piqûres, en pointes. A chaque étape, nos bouches se trouvent, mes mains se posent sur ses seins pointés d'excitation.
« Prête pour le dernier cran ? ».
« Oui maître ».
Les premiers étages d'épines ont disparu sous ses cuisses maintenant collées. Les épines touchent la petite peau sortie de son clitoris. Je passe le cuir de la ceinture dans l'anneau pendant qu'elle gémie de douleurs.
« Donnez-moi votre sexe maître, s'il vous plaît » souffle-t-elle.
Je m'exécute et jouie en même temps qu'elle.