Nature d'ortie
Je lui avais demandé d'organiser une séance autour des orties.
A l'heure convenue je me présentais à l'entrée de la terrasse ensoleillée, nue, ma laisse en main. Comme à son habitude, il avait fait tout une série de préparatifs avec, en pièce de choix, une belle couverture de feuilles d'orties étalée sur la table en bois. Des pots, également remplis d'orties, ornaient le parcours jusqu'à elle, et en faisaient le tour.
Je lui présentai ma laisse et passai devant mais avant de me diriger vers la table il le fît faire le tour du jardin. L'herbe caressait mes pieds nus, je tournai de temps en temps la tête pour voir si ma démarche lui convenait et demander mon chemin, il profitait de mon corps légèrement huilé et pailleté. Mon sourire un peu béat de plaisir s'effaça en arrivant devant la table. Allais-je regretter ma demande ? Certainement, ... bien que. Je m'étais fait piquer plusieurs fois en jardinant, la sensation était intéressante : piquante mais pas trop, cela chauffait un peu et cela ne durait pas. Je m'étais imaginée être fouettée par un bouquet de cette plante jusqu'à supplier mon maître d'arrêter, en me caressant. Bien sûr, les fantasmes, la réalité, souvent différents. Après quelques essais toute seule, je m'étais rendue compte que la plante cassait facilement en essayant de frapper et je ne voyais pas comment l'utiliser au mieux pour un plaisir douloureux.
Il m'ordonna de m'allonger sur le lit d'orties. Immédiatement les piqûres me couvrent les mains, les genoux. Je m'allonge de tout mon long sur le dos et c'est bientôt toute ma peau qui me transperce. Il me positionne sans ménagement afin que je sois bien au centre de la table ; les feuilles frottent mes mollets, mes bras qui avaient été épargnés jusqu'à présent. Je ne peux retenir des cris de douleur mais il poursuit.
« Tu sens les orties ? »
« Oui maître ».
« Bien, ce n'est pas terminé »
Il prend une série de ceinture et les installe sur moi de façon à bloquer tout mouvement. Sept ceintures, un bâillon. En même temps qu'il les serre, les feuilles continuent leur œuvre sur ma peau ; j'ai chaud, les piqûres se font intenses à certains endroits, d'autres diminuent ; de courts frissonnements parcourent mes cuisses et le dessous de mes bras.
Une fois harnachée, il attrape un bouquet d'orties dans l'un des pots et tout en me regardant commence à balayer ma poitrine. Je hurle et me tortille dans les ceintures. Il s'applique et ne laisse aucun centimètre carré sans piqûre. Mes hanches et mon sexe sont les suivants, puis mes jambes, jusqu'à la plante qu'il prend soin d'embrasser avant de passer généreusement les feuilles dessus.
Je pique, je brûle, je crie au travers du bâillon.
« Je te laisse profiter un moment, au soleil » me dit-il en s'éloignant.
Tout mon corps se pigmente de sensations qui semble courir tel des serpents sur ma peau. Mon corps crispé de douleurs va s'apaiser, je le sais, mais cela dure interminablement ; c'est presque enivrant.
Je 'profite' pendant une bonne demi-heure. Il ne faut
pas bouger. Il ne reste bientôt plus que les points blancs et tâches rouges,
quelques frissons. Il regarde son œuvre de loin, prend quelques photos, avant
de me libérer et de m'inviter à rejoindre la chambre où un « massage
sensuel et apaisant » m'attend. Enjoy !