Le temps d'un week-end. Jour 3.

11/03/2024

L'après-midi du 3ème jour, nous nous préparons pour une petite balade en barque. 

Mon maître s'affaire à son aménagement pendant que je termine de me préparer : nu complet, toujours pour ce week-end et huile sur le corps. Le moment devrait être chaud, et propice à bronzer si tant est que je ne sois pas attachée et recroquevillée à fond de cale. Le soleil est haut, la température idéale. Je suis comme il aime, luisante jusqu'au bout des pieds. En me massant, je me remémore les moments de la veille, une pointe d'excitation en bas du ventre.

C'est l'heure, je file le rejoindre sur le ponton. Une série de cordes sont étendues, prêtes à servir. A l'avant de la barque, notre gros gode noir se dresse sur le dernier banc. Je serai donc au soleil, c'est parfait ! Mais très exposée. Bien en vue si nous croisons du monde. Des papillons se mettent à tourner dans mon ventre. Malgré les propos de notre hôte hier, je me sens rougir et le cœur s'accélère d'un coup. Nous avons convenu que la séance serait orientée humiliation. J'en suis pour ce qui est convenu. Je patiente derrière lui et lorsqu'il se retourne je cherche son regard, sans grand espoir qu'il décèle une pointe d'inquiétude. Effectivement, il est décidé et ne prête aucune attention à ce que j'essaye de lui dire sans un mot.

« Prête ? ».

« Euh, oui ». J'y suis, je me laisse conduire. Nouvelle expérience, confiance, jeu, l'humiliation à de toute façon déjà débutée puisque je suis à poil au milieu de la nature. A mon grand étonnement, l'excitation infuse mon corps et je descends dans la barque.

« Installe-toi sur le gode ».

Ça démarre fort. Une lubrification minutieuse est nécessaire. Pencher au-dessus, j'étale avec soin le gel avant de m'y poser. Il glisse en moi jusqu'à ce que mes fesses touchent le bois du banc. Un peu sur la pointe des pieds du fait de la longueur, je patiente le temps de m'habituer, puis il finit son chemin.

Mon maître s'approche, m'embrasse et caresse mon clitoris avant de prendre mes chevilles et les soulever afin que le gode soit bien enfoncer.

« Je veux que tu sois vers l'avant, je t'aide à te tourner ». Les jambes repliées sur le bassin, il me fait pivoter le corps. Le gode se meut en moi telle une visse que l'on finit de fixer.

Bras et poignets noués dans le dos. Elastiques autour des seins, afin qu'ils ressortent bien et pointent comme de gros pomelos. Jambes tendues sur les rebords et attachées. Un bâillon boule pour parfaire l'ensemble. La position sera pénible à tenir si la balade est longue, mais pour l'instant ça va. Je le regarde faire tout en jetant des coups d'œil alentours. Rien. Seuls nos mouvements dans la barque provoquent des ondulations qui s'éloignent silencieusement sur l'eau.

« Go ! ».

Nous voilà à glisser sur l'étang, longeant les berges, contournant les petits massifs d'herbes et d'arbustes qui émergent au milieu. Le gode me donne des à-coups, en rythme avec les mouvements de rames. Agréable et agrémenté des rayons dardant du soleil. Je me laisse aller à profiter de ce moment calme quand soudain j'aperçois une voiture à l'ombre d'un arbre. Immédiatement je cherche ses occupants mais ses branches tombent à terre et avec la lumière reflétée dans l'eau du soleil face à nous, j'ai du mal à distinguer quoi que ce soit. Une masse noire, informe sous le feuillage. Des pêcheurs, c'est sûr. Mon maître poursuit tranquillement la navigation. Nous sommes encore à bonne distance, mais les berges sont étroites et si nous filons encore quelques dizaines de mètres nous serons à porter de regard. L'angoisse d'être vue ainsi m'étreint tout le corps d'un coup. J'essaye de me retourner pour le prévenir mais les liens m'en empêchent. Je gémie faiblement en dodelinant de la tête, puis plus fort en m'agitant tant bien que mal. La barque file encore.

« J'ai vu tu sais, j'ai envie d'aller les saluer ». D'un coup la peur et la colère se mêlent. Ne me faites pas ça ! Là, j'hurle carrément au travers du bâillon.

« Je pense qu'ils t'ont entendus maintenant. Je comptais stopper mais bon, ils doivent regarder maintenant ».

Submergée par une vague de chaleur du ventre à la tête, je fixe la berge comme une folle emprisonnée. La barque n'a pas encore virée de bord et poursuis son chemin vers le supplice. Colère intense, impuissante, contre ce maître que je hais à cet instant. Je le supplie de gémissements à travers le bâillon et des larmes coulent sur mes joues. Je l'implore de faire demi-tour immédiatement, de me cacher à toute autre vue que la sienne. Perdue, je continue de fixer l'antre noire qui m'attend. Les secondes s'égrènent à une lenteur infinie, je ne m'agite plus, résignée, humiliée. Trop à mes émotions, je ne me rends pas tout de suite compte que le bruit des rames a disparu, que la course s'est ralentie, puis arrêtée. Je relève la tête, le virement de bord s'opère avec douceur et bientôt nous tournons le dos et nous éloignons du tourment.

J'en veux à mon maître, je m'en veux d'avoir fait du bruit. Je reprends mes esprits et continue de scruter, d'autres sont peut-être présents. Je veux que cela se termine. Je me repasse les instants face à l'arbre, je crois qu'ils étaient deux, …je ne suis pas sûre, … si, ils sont deux, … non, … trois peut-être ; ou ce sont des branches ? Et s'ils m'ont vu ainsi ? Je ne sais pas, et je ne saurai pas. Trop de honte.

« C'était quoi le thème de cet après-midi déjà ? »

« … ».

Comme à chaque fois, j'ai couru. Ce sentiment d'être humiliée, je l'éprouve intensément en ce moment, sans qu'il y ait, sans doute, une quelconque réalité de pêcheurs, de voyeurs.

« Au fait, c'était notre voiture garée sous les arbres ; je l'ai déplacée ce matin pour qu'elle ne soit pas en plein soleil toute la journée ».

Je pousse un grognement de soulagement ; je rie d'une nervosité qui s'envole au travers de la boule qui m'obstrue la bouche. Epuisée de l'intensité du moment, je relâche tout le corps. Je suis en sueur, souffle comme si j'avais couru un cent mètre. Intense.

Laissant filer la barque sur l'eau, il passe face à moi. Nos regards se soutiennent.

« Humiliée ? Excitée ? ». J'acquiesce d'un large hochement de tête. Sa main me caresse doucement le sexe et le gode se rappelle à mon vagin. Je pousse un nouveau soupir et jouie sur ses doigts. Je ferai la fin de la balade libre de toute contrainte, profitant de ce soleil magnifique et du regard de mon maître visiblement très satisfait de son jeu.

2023 Douce soumission | Tous droits réservés.
Optimisé par Webnode Cookies
Créez votre site web gratuitement ! Ce site internet a été réalisé avec Webnode. Créez le votre gratuitement aujourd'hui ! Commencer