Le temps d'un week-end. Jour 2.

04/03/2024

Sitôt détachée je me remets à quatre pattes, prête pour la suite des réjouissances. Il me ramène vers le chalet en me créditant le cul de quelques coups de cravache. J'aime et je lui montre en étirant laissant chaque jambe s'étirer derrière moi quitte à me retrouver presque allongée sur le sol. Je sais que je vais passer un moment dans une position inconfortable, mais laquelle ?

« La table basse est l'endroit parfait je pense. Enlève tes chaussures, je vais chercher le reste des affaires ».

« Bien maître ».

Il revient un instant plus tard, cordes et harnais de tête avec boule en main.

« Passe la cagoule ». La boule en mousse est énorme. Les premières fois je me disais que cela ne rentrerait jamais, mais finalement avec un peu de pratique, si. Cheveux plaqués en arrière, j'enfile le harnais qu'il serre ensuite à sur la nuque. Il l'utilise souvent pour me bondager les pieds à la tête. L'anneau de fer placé en haut permet de facilement passer les cordages. Je sais quelle va être ma position…

Le harnais en place, il me bondage les seins, les bras dans le dos. Il décide ensuite d'apporter une petite touche « été » en ajoutant des tours de corde sur les seins.

« En forme de belle poire ! » lance-t-il, visiblement satisfait de son idée.

« Allonge-toi sur la table ». J'exécute, non sans mal. Je crois qu'il aime me voir tenter à plusieurs reprises, réfléchir à comment y aller, galérer à me rendre folle, contrainte et empêtrée, humiliée lorsque j'échoue. Enfin j'y parviens. Mes deux nouvelles poires s'aplatissent sur la plaque de verre et je laisse tête et jambes dépasser. Il caresse un moment les cuisses puis les lient ensemble au-dessus des genoux, de même aux chevilles. Puis il ramène le tout en tension sur mes hanches avant de tirer une corde entre mes orteils et l'anneau de la cagoule. Sans ménagement, il les approche l'un de l'autre jusqu'à ce qu'aucun mouvement ne soit plus possible. La douleur est intense mais après quelques instants, les muscles se détendent et j'adapte ma respiration pour ne pas m'évanouir.

« 10 minutes suffiront ». Je bave un grognement à travers la boule qui m'obstrue la bouche.

Interminable. Il me laisse seule les premières minutes puis s'assoie à côté de la table et me caresse le corps. Manière de vérifier que tout va bien mais surtout que la tension est bien extrême, avec un certain inconfort. A la fin, muscles épuisés et pressés, je gémie d'impatience mais rien n'y fait, il faut aller au bout du temps. Je tiens.

La libération est un soulagement. Satisfaction de l'épreuve accomplie et du plaisir à venir. Il faut alterner. Je vais le sucer et m'enfiler sa queue en guise de récompense.

Le buste toujours ligoté, je m'agenouille face à lui et fourre son sexe bandé dans ma bouche. Chaud, humide, veineux mais pas assez dur à mon goût, je m'affaire à le rendre plus de tout. Tellement, qu'il jouie sur moi. Surprise et frustration.

« Tu me donnes un tel plaisir ! » s'exclame t-il. Ok, je suis fier ; mais toujours frustrée et excitée. Il le sait.

« Viens ». Il me ramène au bout du ponton et fixe au sol un gros gode noir.

« Face au paysage ».

A genou au-dessus, je m'enfonce doucement sur lui. Je regarde l'horizon pendant que mon maître conduit la pénétration. Le ciel est encore rouge, signe d'une belle journée ensoleillée demain. Je descends. Il glisse au fond de moi jusqu'à ce que je touche mes talons. Plaisir. Puis mon maître m'indique de remonter par une légère poussée de ses mains sur mes fesses. Un va-et-vient commence, lent, calme, intense. Je garde le regard fixe, bouche ouverte. Ses caresses sur mes seins m'accompagnent dans mon plaisir jusqu'à ce que je jouisse.

Pause dîner. Méritée. La soirée étant légèrement fraîche, je suis autorisée à mettre une combinaison de résille fine et un corset.

Après le dîner, un petit tour en barque de nuit fini de nous achever et le lit à ses côtés est un réconfort amoureux dont je ne me lasse pas.

Le lendemain matin, tout est au rendez-vous d'une belle journée : soleil, petit-déjeuner copieux et câlins dans le lit. L'après-midi, nous avons convenu de débuter une nouvelle séance vers 16h. Je dois présenter sur le ponton et patienter en position « humble ».

16h. Nue, en talon. Face contre le sol et bras devant. Il est sur l'eau. Les coups de rames dans l'eau endormie se rapprochent doucement. L'excitation monte aidée des rayons du soleil qui nourrissent mon dos exposé. Je sens la chaleur du bois montée par vagues malmenée par une petite brise. Au fur et à mesure que je m'étire, mes seins descendent, bientôt ils frottent au rythme de ma respiration contre les lattes du ponton gris.

Accostage. Pas un mot. Sa main parcoure le creux de mon dos et descend jusqu'à ma raie.

« Tu es belle » dit-il d'une voix douce.

« Merci maître ».

« Suspension, plaisir et fouet pour cet après-midi ».

Je n'avais pas noté la suspension. Mais c'est un bondage comme un autre après tout. Je me remémore les cordes d'hier qu'il laissé laisser glisser de la balustrade à l'étage. Ok, de toute façon ais-je le choix ou l'envie de dire non ? eh bien non.

Il me relève et m'indique de filer devant lui vers la terrasse. Mains dans le dos, je le précède. Arrivés devant la table de déjeuner extérieur, il m'ordonne de m'allonger dessus sur le dos puis après m'avoir attaché les chevilles à une barre d'écartement me suspend tête en bas. Par réflexe, je pose les mains à terre mais elles sont bientôt liées de part et d'autre de façon que je sois écartelée sans possibilité de défense. La vue de l'eau à l'envers est tout à fait perturbante mais je n'y prête guerre attention.

Mon maître profite. Profite de ce corps qui s'offre à lui tout entier.

« Je vais t'huiler et ensuite je lècherai ton sexe ».

La séance me plaît de plus en plus ! Le soleil s'en donnant à cœur joie sur ma peau, je profite des mains qui glissent, des doigts qui se glissent en moi. Mon maître s'agenouille devant mon visage pour terminer épaules et bras. J'ouvre un instant les yeux que j'avais fermé : son sexe gonfle le jeans. Je lui plais ainsi, et cela me comble. Il termine le côté pile par mes fesses. Il termine toujours par les fesses.

« Je fais quelques photos en contexte et je suis tout à toi ensuite ».

Je patiente quelques instants au soleil avant qu'il ne revienne et me prenne à pleine mains les fesses et colle sa bouche sur mon sexe. Le succès est immédiat, je sens sa langue se faufiler entre mes lèvres, presser mon clitoris et remonter sur mon vagin. Des flots d'excitation, mélangés de chaleur et d'éblouissements des rayons du soleil m'envahissent. J'halète de plaisir pendant qu'il tire mon corps à le tendre à l'extrême. Je sens les poils de sa barbe me piquer toute l'entre-cuisse dans laquelle il s'affaire sans faiblir.

« Oui ! Merci maître ! » Je jouie de tout mon corps sur son visage plongé en moi.

« Le temps nous est compté comme tu es à l'envers ». Message que la suite va arriver vite, et fort.

Les premiers coups de fouet cinglent ce corps que je lui abandonne de force par les liens qui m'entravent, mais bien volontiers par le plaisir qu'il nous offre à tous les deux. Il tourne, s'appliquant sur les hanches et le dessous des bras, striant la peau de mon cul, les cuisses, enfin le dos. Je souffle pour contenir les cris. La pluie va s'arrêter, j'ai la tête qui tourne un peu, le sang afflue un peu plus chaque minute. Il termine en me plantant le manche du fouet dans le cul et viens vérifier que tout va bien auprès de moi.

« Oui maître ».

Je tremble malgré la chaleur des rayons et des coups mais il n'a pas fini. A l'instar du manche du fouet, il me pénètre le sexe avec un gode et joue d'entrées et de sorties alternées, jusqu'à ce que je sorte un hurlement de jouissance. Epuisée d'excitation et de physique retournée.

« cette séance était particulièrement jouissive, belle soumise ». 

« Oui maître ». 

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