Le temps d'un week-end. Jour 1.
Le temps d'un week-end. Jour 1.
Nous aimons nous échapper de la maison. Nouveaux lieux, nouveaux jeux, nouvelles inspirations. Au bord du petit étang, notre hôte prend congés et nous laisse devant la barque qui nous mènera vers le chalet au milieu de l'eau.
« Il n'y a que vous et la nature ici, je repasserai demain matin vous déposer le petit déjeuner » nous a-t-il dit en s'éloignant.
Mon maître me regarde tout plein d'un sourire et de ses yeux déjà brillants. Je lui réponds d'une mimique complice et laisse tomber à terre mon sac.
« Je te veux nue ».
« Oui maître ». Je le sais et n'attend pas plus pour me déshabiller.
Il fait beau, c'est le printemps. Les rayons du soleil me chauffent légèrement les épaules pendant que je finie de faire glisser jeans et culotte jusqu'aux chevilles. Il charge la barque en jetant des coups d'œil.
« Je suis prête maître ».
« Inspection et bijou ».
Je lève les bras au-dessus de la tête, écarte les jambes.
« Ouvre la bouche ». Il me présente mon bijou d'anus et je referme.
Un tour et il s'accroupie face à moi, pose ses mains sur ma cheville et remonte le long de ma jambe. Puis fait de même sur l'autre. Sans ménagement il écarte mes lèvres puis remonte caresse mes hanches et passe referme ses paumes sur mes seins tout en pinçant les tétons déjà durs entre les doigts. Aisselles, épaules, il glisse sur mes bras et tourne derrière. Je le sens descendre le long de ma colonne vertébrale et saisir à pleine main mes fesses.
« Ce n'est pas parfait, tu connais la sentence ».
Je le savais ; mais cela fait longtemps qu'il n'a pas eu l'occasion de punir, alors je suis prête.
Ses deux mains me claquent le cul. Je me cambre d'un réflexe mais me repositionne presque aussitôt. Une deuxième salve s'aplatie déjà, puis une autre. Je regarde devant moi. Quelques insectes s'affolent au-dessus de l'eau en virevoltant dans un balai dont le rythme semble se mettre au diapason de la fessée que je reçois. La pluie s'arrête.
« Ouvre la bouche ». Toujours derrière moi, il récupère le bijou et m'invite à me pencher en avant de sa main posée sur le bas de mon dos. Je m'exécute et écarte les fesses avec les mains.
La petite pointe me presse doucement, cherchant à se frayer un passage. Le froid du métal contraste avec la chaleur diffuse de la fessée. Une poussée de part et d'autre, le bijou pénètre.
« Voilà, on peut y aller. Installe-toi dans la barque ».
Il charge le restant des affaires pendant que je m'assois sur la planche de bois qui sert de banc à la poupe. Et nous voilà au milieu de l'eau pour quelques minutes de navigation à la rame avec mon maître à la manœuvre. Le chalet se trouve derrière une petite île, masqué des regards. Au fur et à mesure du glissement discret de notre embarcation je découvre. Une large terrasse en bois, rez-de-chaussée et étage avec petit balcon. Posé, effectivement, sur l'eau. Droite, nue, les bras légèrement écartés pour mieux m'équilibrer sur le banc, je fais face au soleil et profite de ce moment paisible. Les coups de rames transmettre leurs vibrations sur toute la coque, et les mouvements d'en-avant me bercent tout faisant bouger et s'enfoncer le bijou toujours en moi.
Après avoir accosté sur le ponton, nous découvrons un intérieur douillet, empli de meuble qui vont sans nul doute inspirer nos jeux.
« Tu passeras le reste de la journée nue, juste avec ces talons ».
« Bien maître ».
Je passe les escarpins hauts aux lanières noires et nous terminons de nous installer. La chambre est à l'étage, vaste et ouverte par une large baie vitrée qui donne sur un balcon surplombant la terrasse. La vue est magnifique et nous en profitons pour quelques poses photos avec l'étang en fond.
Avant de descendre, mon maître installe deux cordes qu'il accroche à la balustrade et laisser retomber jusqu'à la terrasse.
« Cela nous servira pour tout à l'heure. Mais d'abord, baignade ! ».
Allongés sur le bois chaud, nous séchons un moment, lovés l'un contre l'autre et écoutant le silence.
« Prête ? »
« Oui ».
« On va rester en terrasse pour l'instant, agenouilles-toi face au fauteuil, mains dans le dos pour lecture ».
Il se lève et disparaît dans le salon pendant que je me prépare. Ce moment est toujours excitant : un début, chacun prend ses marques, se meut mentalement et physiquement dans une autre peau une autre ambiance. Il sort une première fois, me regarde un instant en souriant et rentre à nouveau. Je me caresse les seins et les cuisses en fermant les yeux, pensant à ce qu'il me demandera dans les prochaines minutes.
Il sort avec le sac noir de transport des jouets et le pose à côté de lui tout en s'asseyant devant moi.
« Mets-toi accroupie, jambes écartées, je veux voir ton sexe ».
Je me lève immédiatement et lui offre la vue désirée.
« Bien ».
La petite lecture des tourments qu'il a préparés me va. Nous concluons donc ensemble que la séance peut débuter et cela démarre tout de suite par les cordes et le fouet.
Penchée au-dessus de la rambarde de la terrasse, les seins se reflétant sur l'eau, il me sangle d'abord les hanches et les chevilles. Puis me lie les bras et les mains dans le dos.
« Je ne te mets pas de bâillon tu peux crier tant que tu veux ici » me glisse-t-il avant d'asséner le premier coup. Les lanières se baladent avec un plaisir appuyé le long de mes jambes pendant que je crie d'un plaisir douloureux. Face à l'eau, je regarde au loin, lâchant des râles de plus en plus longs et libres. Abandon.
Après 10 minutes de ce traitement, chaque coup supplémentaire devient une torture. Je me tortille sans espoir d'y échapper. Stop. Ses caresses remplacent le cuir.
Pause photos, je reprends ma respiration.
Discipline. Après m'avoir libérée et passé le collier de chienne, il tend la laisse vers le bas, m'invitant à me mettre à quatre pattes pour rejoindre le poste de tourment suivant. En l'occurrence ce sera le poteau au bout du ponton. Je me disais bien aussi, avec son anneau d'arrimage, les idées ont dû pleuvoir.
Le lieu me va, au raz de l'eau, le soleil y donne ses derniers rayons et le ciel commence à se marbrer d'orange et de rouge. Tout est calme et beau. Nous descendons la terrasse, je le suis. Je sais toujours le quoi, rarement le comment. Là je me réjouis du comment choisi !
Il m'attache les poignets au-dessus de la tête et me laisse ainsi un bon quart d'heure, m'observant de loin. La chaleur du fouet se dissipe peu à peu, je laisse mon regard parcourir les alentours, me languissant de l'arrivée de la suite. Mais je ne dois pas bouger. Ne pas montrer d'impatience. L'attente fait partie du jeu et la décision lui appartient seul. Sinon je serai punie. Enfin il se lève.
Un énorme soupir de détente et d'excitation, je l'attends.
Ses mains saisissent mes seins et les malaxent, puis il me tire violemment à
lui par les hanches et mordille les tétons. Le buste en arrière, retenue par
les cordes toujours ancrées à l'anneau, je lui laisse mon corps et profite. Une
main sur la fesse, l'autre glisse entre mes lèvres et caresse le clitoris. Je
le veux tout contre moi. Je passe une jambe autour de sa taille mais il se
dérobe et descend sa bouche sur mon sexe humide. Il joue un instant avec mon
bijou puis le sort et le rentre à plusieurs reprises juste avant que je ne
jouisse de tout mon être. Au dernier soubresaut, je m'entends crier dans ce
silence naturel.