La salle de bain
Nue, les poignets liés dans le dos, il me conduit jusqu'à la salle de bain du gîte que nous avons loué pour la semaine.
C'est le 1er après-midi, l'excitation de la semaine qui vient me monte aux joues. Je marche droit sur la pointe des pieds, les épaules rejetées en arrière pour une posture ferme. J'entre la première, le noir de la pièce et carrelage frais.
« Arrête-toi ». Il allume et je découvre l'ensemble. Voir ce qui m'attend. Il n'y a rien, en fait….
« Fais couler un bain, s'il te plaît »
« Oui maître ».
Je m'exécute avec difficulté, les mains toujours liées, mais il n'y prête aucune attention. Il fouille dans notre sac intime et sort 2 godes noirs, droits que je ne connais pas. Longs, avec ventouses et piles qu'il teste avant de les installer l'un à côté de l'autre, au fond du bidet qui jouxte la baignoire.
« Un peu de mousse »
Le pot me glisse des doigts et se renverse partiellement. J'essaye de la récupérer le plus vite possible mais une petite montagne se forme rapidement autour du robinet. Tant pis, j'en serai dans un instant pour mes fesses avec une fessée méritée. Je laisse la baignoire se remplir, m'agenouille à même le sol et relève les bras avant de demander pardon et recevoir ma punition.
« Pardon maître, j'ai fait une bêtise ». C'est notre jeu. Et j'adore. Même si dans ce cas je ne l'avais pas prémédité.
Les claques sont immédiatement fortes. Je ne bronche pas, les yeux fixes au mur et les lèvres fermées. Je compte jusqu'à la dizaine.
« Tu peux reprendre ».
Le bain est prêt, la mousse n'est finalement pas trop envahissante et la température devrait être idéale.
« C'est prêt maître ».
« Parfait ! » dit-il d'un ton dynamique. « A nous maintenant. Déshabille-moi ». Il prend soin de me libérer au préalable.
Sa chemise glisse derrière ses épaules, je profite de l'instant pour lui caresser la peau ; ceinture et jean suivent et je découvre avec surprise qu'il n'a pas de boxer. Prise d'un rire, comme lui, content qu'il est de me surprendre dans ce moment, je laisse son sexe libre remonter d'excitation et le tissu descendre jusqu'aux chevilles. A genou, je finie de mettre à nu le corps de mon maître que je regarde maintenant par en bas avec des yeux pétillants.
« Remonte avec des baisers et glisse tes mains par derrière ». Il aime, moi aussi. Les pieds, les chevilles, les genoux, les cuisses, je le gravi avec mes lèvres et laisse la paume de mes mains glisser le long de son corps, jusqu'à son visage. Mes seins effleurent son sexe puis son ventre. J'embrasse ses lèvres, l'enlace avec les bras et les laisse glisser le long de son cou pendant que je m'agenouille face à lui en position d'attente.
« Parfait. Caresse-toi ».
Dans la chaleur moite de la salle de bain, j'écarte les cuisses, une main sur le sexe, une autre sur les seins ; sans pudeur, les yeux mi-clos, je regarde mon maître s'installer dans le bain. Son regard se pose sur le mien puis descend là où je m'affaire langoureusement.
« Tu es très belle. Bâillon et bandeau t'attendent dans le sac, mets-les ».
A nouveau j'exécute l'ordre.
« Maintenant vas t'asseoir, et mets les godes en toi ».
Dans le noir du tissu que je viens de me poser, à tâtons je cherche les 2 objets qui me semble au toucher avoir maintenant pris en largeur et longueur. Le cul, puis le vagin, je les tords légèrement pour qu'ils glissent en moi en même temps que je m'accroupie. Inside.
Mes cuisses touchent les rebords du bidet, je reste un peu sur la pointe des pieds avant de laisser aller plus profondément.
« Tiens-toi droite, les mains posées sur les cuisses ».
Les minutes s'égrènent avec lenteur. J'imagine ce qu'il fait, ou pas. J'entends juste l'eau du bain remuer de temps à autre, quelques soupirs de bien-être.
« Je vais me chercher un verre ». L'eau s'affole, puis se calme. La porte du frigo au loin, les verres. Retour dans la salle de bain. Il pose ses mains un instant sur les miennes, glisse son doigt le long de mon sexe ouvert et active les godes. Immédiatement les vibrations raisonnent et se propagent. Instinctivement je me penche vers l'avant mais il me redresse, les mains posées sur mes épaules.
« Reste ainsi, je veux te voir jouir. Ensuite tu me rejoins dans le bain ».
Il n'en faut pas plus. Tout me va et je pisse ma
jouissance sans retenue, la tête en arrière, le corps soutenu par ses mains.