La plage
Les nœuds de chanvre me pénètrent la peau et m'irritent l'entre-fesses. Nous marchons dans la lande depuis 10mn vers une plage isolée.
Mon maître a noué la corde, elle me sert de string de bain. Seins et pieds nus, mais liées dans le dos. Je marche devant lui, il m'indique où tourner à travers les petits sentiers de cette côte magnifique. Les herbes séchées par le vent se mêlent au sable jaune pâle. Il fait chaud, le soleil tape fort en début d'après-midi. Je serai nue tout le temps, il a donc pris soin de me crémer tout le corps au sortir de la voiture. Au moins je vais bronzer équilibrer.
« Dernière petite côte avant la plage » dit-il. C'est vrai j'entend les vagues au loin. J'adore la plage. Mais pour l'instant, dans cette tenue, je crains surtout de croiser du monde. Je me retourne sans cesse et essaye de regarder le plus loin possible devant moi afin d'anticiper toute approche. Rien jusqu'à présent. Il a été rassurant, je lui fais confiance et commence à me détendre lorsque la mer s'offre à nous dans son entièreté bleutée. La plage est déserte.
Le chemin de sable serpente jusqu'en bas de la petite colline, il me fait prendre sur la gauche, parmi des herbes hautes, jusqu'à un vieux tronc d'arbre mort, blanchi par le soleil et la mer.
« Stop, c'est bien ici. Inspection ». Il me détache les poignets, je pose les mains au-dessus de la tête et écarte les jambes.
Il tourne autour de moi, profitant de l'instant pour quelques photos face mer et se met à vérifier que tout est en ordre : épilation & crème. Lorsqu'il desserre le string les nœuds qui s'était glissés entre mes lèvres me font hurler. Il se penche, écarte, touche, caresse, passe derrière et fini par un doigté. Humiliant, mais j'aime ça.
« C'est rouge, échauffé mais pas irrité. Je vais arranger ça. » La crème apaise immédiatement ma peau.
« Cet après-midi, je vais t'attacher sur le sable, j'ai envie que tu cuises à point des deux côtés, pendant que je vais me baigner ».
« Bien maître », réponds-je en le regardant s'affairer dans le sac à dos pour sortir cordes et piquets.
« Allonge-toi sur le dos et écarte les jambes et les bras ». Le sable est brûlant, je m'y pose tout de même, me disant qu'une fois dessus, mon corps fera de l'ombre, la température devrait redescendre. Ce n'est pas net tout de suite.
Il plante les quatre piquets de façon à m'écarteler et tend les cordes au maximum après m'avoir passé les bracelets de cuir aux chevilles et poignets. Puis il sort un pot d'huile solaire et un pinceau, le pose à côté de moi afin que je puisse le voir un instant, avant de me placer un bandeau sur les yeux.
Je sens l'huile se déverser abondamment, dégouliner sur les côtés. Le pinceau est large et doux, un peu chatouillant puisque mon maître prend un main plaisir à passer et repasser aux endroits qu'il sait sensibles. Je tente des mouvements d'esquisse, peine perdue, les liens sont trop bien serrés pour autoriser quoi que ce soit. L'huile s'étale et imprègne ma peau, je ne sens pas encore la piqûre du soleil, mais cela ne va pas tarder.
« Voilà, je vais me baigner. Première étape de la cuisson, ensuite je te retournerai. »
Je ne sais pas combien de temps je vais devoir tenir comme ça. Et si quelqu'un arrive ? Une sensation d'effroi m'envahie d'un coup. J'ouvre la bouche pour une inspiration plus grande et souffle par le ventre pour me calmer. Sa main se pose sur moi, rassurante.
« Il n'y a personne et personne ne va venir ; tu es là pour moi, pour endurer la chaleur du soleil et cuire tel un petit rôti que je dégusterai ce soir. Profite ! ».
« Merci maître ». Je vais donc endurer. Et cela commence, l'huile chauffe, chauffe bien partout maintenant. Il est parti ou m'observe-t-il ? Je n'ose bouger, de toute façon je ne peux pas, sauf tourner la tête.
Cela va crescendo : au bout de quelques minutes, la chaleur un peu humide de l'huile se dissipe pour une chaleur plus sèche, plus intense. Les parties les plus sensibles, ou moins bien huilées, sont les premières à me faire ressentir l'inconfort ; puis tout mon corps s'y met. Dès que je me tortille un peu ou que je respire avec plus d'amplitude pour prendre un peu d'air frais, les grains de sable brûlants se faufilent et collent à ma peau pour mieux rendre la chaleur des rayons qu'ils ont emmagasinés.
Je ne bouge plus, je me laisse cuire. Encore combien de temps ? Je n'entends que le bruit des vagues, me rappelant que la fraîcheur n'est finalement pas loin mais inaccessible. Supplice. Je perds un peu la notion du temps, le vent léger m'apporte des vagues supplémentaires de chaleur sèche.
Et finalement, quelques goutes d'eau viennent perler sur mon ventre.
« Comment est la cuisson ? ». Sans attendre de réponse de ma part, il glisse ses mains sur mes seins et descend jusqu'aux cuisses.
« Ouhh, bien chaud et doré, à point ! 30 mn c'est la bonne durée. On va faire l'autre côté maintenant, mais avant tu vas enlever le sable collé ». Il me détache et me lève et pendant qu'il me rattache les mains dans le dos, je jette un œil ébloui aux alentours. La mer est belle et toujours personne.
« Avance, tu vas juste de te tremper, la baignade c'est pour plus tard ».
Je me dirige nue vers l'eau, encouragée par la cravache qui me claque les fesses sans ménagement. Je n'ai aucun mal à me plonger dans l'eau fraîche. Soulagement de courte durée puisqu'il me fait ressortir aussitôt après avoir constaté que tout le sable était parti. Retour au lieu de supplice, toujours accompagné de la cravache.
Je m'allonge sur le ventre, les cordes sont tendues de nouveau et l'huile étalée généreusement. A priori j'en ai encore pour 30mn. Le frais éphémère de l'eau s'est estompé avec la remontée de la plage, le sable sur lequel je me suis couché me brûle les tétons et les cuisses. L'agonie va être longue. Une dernière claque sur les fesses et il me laisse, seule avec ma cuisson. Mêmes effets indésirables, plus rapides à se manifester cette fois.
Au bout d'un temps infini, je le sens s'asseoir entre mes jambes. Ses mains posées sur les cuisses me caressent doucement. Pas de fessée s'il vous plaît ! Ma peau brûle déjà suffisamment. Non, ses doigts remontent, glissent sur mes lèvres et entament le moment de plaisir. L'entrave n'est pas confortable mais j'oublie en quelques secondes la souffrance pour laisser sortir le plaisir et sucré de mon sexe. Je jouie sans retenue.
Les spasmes passés, il s'allonge sur moi et me pénètre.
« Tu es magnifiquement belle ainsi offerte. Je veux juste être en toi, ensuite nous irons nous baigner »
« Oui maître ».