Décorer le sapin

17/12/2023

Je m'affaire autour du sapin, c'est noël !

Les cartons sont ouverts par terre et sur le banc, guirlandes de lumières étalées sur la table en bois.

« Je t'ai préparé ta tenue dans la chambre ».

Je file et retrouve avec plaisir mon ensemble rouge : bonnet, collier, string et escarpins. La touche neige étant présente sous la forme d'un pompon blanc, juste en haut des fesses. Prête !

Mon maître s'est également changé : tablier de cuir noir autour de la taille, laissant entrevoir ses fesses, teeshirt moulant rouge et blanc.

« Approche, je vais installer tes clochettes ».

« Oui maître ». Mes seins pointent déjà d'excitation. Bras derrière le dos, j'offre ma poitrine à ses doigts qui me pincent les tétons. Nos regards se croisent, pétillants. Les 2 clochettes tintent.

« Parfait. Je place ton bijou maintenant ».

J'exécute un demi-tour et me penche sur la table en écartant mon cul avec les mains. Le gel lubrifiant tombe et glisse sur ma peau ; ses doigts me pénètrent sans difficulté avant de laisser place au petit plug de métal surmonté d'une fleur de sapin vert émeraude.

« Go ! ». La séance de décoration du sapin peut débuter. Il choisit et je place pendant qu'il me regarde. Je dois exécuter chaque geste avec classe et maîtrise. Le son des clochettes me rappelle ma condition, son regard m'excite terriblement. Je prends soin de montrer le meilleur, le maximum, de moi-même, sans être obscène. Une difficulté.

Les premières guirlandes sont posées, les branches du sapin s'éclairent au rythme des Leds. Lorsque je reviens vers la table, il a déplacé le banc jusqu'au centre de la pièce. Un gode ventouse y trône, avec à sa base un joli nœud rouge. Le fouet est à côté.

« 1ère épreuve. Gode et fouet ».

« Merci maître ». Machinalement, je croise les bras dans le dos et me tourne dos à lui. Il pace 1 ceinture sur mes poignets et l'attache à mon collier afin que je ne puisse pas faire barrière aux lanières qui vont me lécher la peau.

« Ok, tu peux t'asseoir ». Il m'accompagne jusqu'au banc et m'assiste à la pénétration. Le gode file en moi jusqu'à ce que je pose les cuisses sur le bois.

« 20 aller-retours, bien haut ».

« Bien maître ». Les pieds bien à plat, cambrée, je monte et descend lentement le long de la verge blanche. Le sexe dilaté, je laisse mes cuisses travailler, mon maître apprécier. 10,…15 les montées se font plus lentes, je me ménage des micro pauses à chaque redescente. Le butoir se fait plus profond, je le sens au fond de moi, frotter le plug un peu plus chaque fois. 20, ouf !

« Les 5 dernières n'étaient pas assez hautes. Reprend ». Je remonte, à la limite. Soufflant d'effort. Il ne faut pas qu'il sorte, je sers le vagin et laisse retomber. 1, 2, 3, la 4 et 5 sont interminables mais j'y arrive. Mon maître est derrière moi, je me retourne vers lui essoufflée mais fière de réussite.

« Bravo ». Un long baiser, récompense.

Je le regarde maintenant s'affairer sur mes chevilles. Les cordes les enlacent et les fixent au banc sous moi de sorte que je ne touche plus le sol et offre généreusement mon cul et mes plantes à la suite de l'épreuve.

Un autre baiser, ses doigts qui font tinter les clochettes de mes seins, et le fouet qui glisse rapidement sur ma cuisse. Déjà le premier coup, léger mais pressé. Il a hâte. Je me redresse, droite, le sexe toujours planté en moi. Je sers les lèvres du vagin autour de lui comme pour m'agripper. Sifflet, claquement, chaleur. Le traitement se répète, avec plus ou moins de force sur mes fesses. Je gémie et esquisse quelques mouvements qui rayonnent sur mon pieux siliconé. La peau doit rougie, elle me chauffe maintenant. La volée s'abaisse, me lacère la plante avec forces. Je suis tellement surprise que les clochettes sonnent le temps de me stabiliser. Le vent du fouet qui tourne se faufile sur ma peau, il poursuit en bas sur mes pieds que je ne peux lui dérober. Je crie, de douleur, de plaisir, d'assez.

« Bravo ». Un long baiser, récompense.

« Reprenons la décoration ».

« Oui maître ».

Libérée, je jette un rapide coup d'œil sur le gode luisant. Excellente tenue.

J'ai les fesses en feu, mais je saisie à nouveau ce qu'il me donne et poursuit la mise en place. Petits sapins, luge en bois, boules, guirlandes, l'ensemble prend forme s'illumine progressivement, aidé par les flammes douces du feu de cheminée.

« Endurance ».

C'est l'épreuve suivante. Inconfortable, jouissive. Je sais que je ne suis pas très performante.

Il s'approche de moi et attache la laisse à mon collier.

« Allons, à quatre pattes, on va faire le tour du plan de travail, ensuite le salon ».

J'avance langoureusement en prenant soin de rester à ses côtés ; une danse presque rampée, je laisse s'allonger mes jambes à l'arrière avant de les ramener sous moi. Mes hanches chaloupent, laissant sans doute entrevoir le bijou d'anus toujours inséré.

Le tour se termine face au petit tabouret de traite posé sur le tapis.

« Enlève tes escarpins et ton string ; accroupie, jambes écartées et mains derrière la nuque. Dos bien droit, tu peux t'appuyer au dos de la chauffeuse ».

« Oui maître ». Nue, je me positionne. Mes cuisses ne sont pas assez écartées à son goût, il les attaches au dossier du fauteuil et ceinture cuisses et chevilles ensemble que je n'essaye pas de me soulever afin d'alléger mon supplice.

« Bien. Disons 10mn. Interdiction de jouir ».

« Bien maître ». Je reste ainsi 5 minutes pendant qu'il s'affaire sur le sapin. La position n'est pas inconfortable, du moins les 2 premières minutes, ensuite c'est beaucoup plus compliqué. Les muscles se raidissent, le sang circule plus lentement. Cela commence par de petits picotements dans les pieds, qui remontent vers les chevilles, puis les jambes ; les mollets durcissent, les cuisses chauffent. En haut, les bras surélevés me provoquent des sensations de fraîcheur, je sens les muscles s'affaiblir, bientôt je n'aurai plus la possibilité de les bouger, j'aurai beau leur donner ordre, faute d'oxygène, ils se sont endormis. Je me concentre, respire, je dois tenir. Il revient.

« Encore 4mn. Voyons cela ».

Je le regarde avec supplication, attendant qu'il écourte, sans y croire. Il prend le trépied et s'approche face à moi. Je fixe son regard concentré qui descend le long de mon corps. Ses mains caressent mes seins, courent le long de mes hanches et de mes cuisses. Je ne sens presque rien, endormies elles-aussi. Il se lève et s'agenouille pour être au plus près. Lorsque ses doigts frôlent le bas de mes lèvres ouvertes, tout s'évanouit. J'oublie les pointes de mes pieds endolories de mon poids qu'elles supportent depuis trop longtemps, les vagues de froids et de chauds du sang qui circule par à-coup.

Curieusement, je ne peux concentrer mon attention que sur une unique chose, ses doigts qui remontent maintenant sur mon sexe. Je gémie, souffle, je ne dois pas éprouver de plaisir, résister à cette caresse qui monte et descend.

« Pas de jouissance ! ».

« Oui maître, … oh s'il vous plaît maître, s'il vous plaît ». Aucune retenue. Nulle. Ses doigts poursuivent et je veux me laisser aller à ce plaisir.

« 2 minutes encore ».

Interminable.

Pour stopper l'hémorragie de plaisir qui sort de mon sexe, les caressent descendent le long de mes mollets, mes plantes. Je ne sens plus rien, anesthésiée. J'essaye de reprendre le contrôle, il me regarde faire, telle une sportive essayant de reprendre son souffle après l'effort.

Un œil sur sa montre, il remonte et reprend les caresses. Je reprends mes suppliques, je ne peux plus attendre.

Son pouce s'arrête sur mon clitoris, appui légèrement en même temps que 2 doigts me pénètrent.

« Maintenant tu peux jouir ».

A ses mots, mon corps lâche. La brûlure du plaisir diffuse mon bas ventre, libérant des jets de spasmes vers tous mes membres endormis. Je ferme les yeux, tente de lever les bras et m'affale sur lui dans des hoquets de jouissance.

Après quelques secondes, il libère mes chevilles et m'allonge sur le ventre.

« La montée des picotements ne vas pas tarder, je vais te masser avec l'huile ; ensuite nous pourrons reprendre pour le final ».

Sur le ventre, bras et jambes légèrement écartés, je profite de la sensualité du moment, mêlée des fourmillements des muscles qui reprennent vie après avoir été contraints. L'huile tiède me pénètre, appliquée avec soin sur les parties le plus endolories. Pile, puis face. Je laisse faire, la descente est douce.

« Voilà. Tu es à croquer ».

Un long soupir de bien être sort de ma bouche entrouverte.

« Merci maître ».

Je me lève doucement et enfile de nouveau string et escarpins. Prête pour la suite.

Dernières décorations. L'étoile d'or trônera tout là-haut. Sur la pointe des pieds, une jambe tendue vers l'arrière, je m'étire de tout mon long et prend la pause, contractant chaque muscle. Les guirlandes se reflètent sur ma peau huilée, c'est le moment photos. Les épines du sapin fleurtent avec mes tétons et hanches.

« C'est dans la boîte. Guirlande ? ».

« Je me place où ? ».

« On va sur le lit ».

Machinalement, je le rejoins et me place à quatre pattes. En laisse, nous rejoignons la chambre où la guirlande allumée trône au milieu du lit.

C'est le moment où je suis reine. Nue, juste enveloppée de cette lumière qui glisse sur mon corps au rythme des mouvements et des positions qu'il m'ordonne. Le clic de l'appareil photo chante autour de moi, je sais que quand il s'arrêtera, nous ferons l'amour…

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