Cuisine intime
J'aime quand il cuisine pour nous, moi à ses côtés, en trophée, exposée à ses seuls yeux, ses jeux.
Le plan de travail en marbre noir est posé au milieu de la cuisine. Une fois le harnais bustier de bondage posé et mes seins transformés en petites poires, je me suis allongée dessus, les jambes dans le vide. L'anneau de la cagoule attaché à mes bras dans le dos soutien droite ma tête vers l'arrière. Seule ma bouche est libre, afin qu'il me faire gouter de temps à autre ses préparations.
Pour le moment c'est l'inspection. Ses doigts parcourent mon corps sans ménagement et vérifient que je ne laisse toujours rien au hasard. C'est le cas ! Epilation parfaite, gommage, douceur de la peau. Lorsqu'il ouvre mon intimité, une fine perle d'excitation trahie le plaisir que j'ai à ce qu'il me touche, me contrôle ainsi. Je m'offre. Un baiser sur les fesses, c'est réussi.
Il m'enfile deux œufs de stimulation dans le vagin et l'anus, les allume et reprend sa cuisine. L'effet est immédiat, je me contracte au rythme des spasmes que cela me provoque, bouche entrouverte. Le frigo s'ouvre, il sort quelques affaires, les poses sur ma gauche. De l'eau coule, il épluche ensuite. Les vibrations poursuivent leur œuvre sur moi et je commence à lâcher quelques gémissements. Il stoppe les œufs.
« Il ne faut pas que tu jouisses maintenant ». Il me caresse le cul puis me fesse. Calmée !
« Je prépare des carottes découpées pour l'apéritif, avec une sauce que je vais te faire gouter, patiente ».
« Oui Maître ».
Il s'affaire quelques instants et repasse derrière moi.
« Les belles fesses rouges que tu as maintenant ». Il m'installe aux chevilles les bracelets de bondage et m'écarte les jambes avec la barre de contention.
« Carottes ? ». Il n'attend bien sûr aucune réponse ; il retire l'œuf de mon anus et y glisse le légume.
« Tiens-le à sa place d'ici à ce que tu es gouter la sauce ». Comme je ne réponds pas assez vite, nouvelle claque sur les fesses.
« Oui Maître ».
Il pousse un plus la carotte, je contracte.
Quelques minutes plus tard, c'est prêt. Il approche une cuillère, je prends en bouche une crème délicate de fromage blanc, ciboulette, une pointe de sel et d'autres épices que je ne reconnais pas. Excellent avec les carottes.
« Tu peux relâcher ». Je m'exécute, elle tombe à terre.
Il s'affaire à nouveau dans le frigo. Mes seins ligotés et écrasés sur le plan de travail me font légèrement mal mais je dois tenir encore.
Cela cuit maintenant. Il rallume l'œuf. Je repars. Je l'entends remuer la poêle pendant que je profite de la chaleur douce diffusée par le four qu'il a allumé. Lorsqu'il m'entend à nouveau gémir, il libère ma tête et mes jambes et me hisse afin que je sois complètement allongée sur le plan. Il sait que je ne jouirai pas avant qu'il me l'autorise. Il m'enserre les jambes de ceintures et débute un nouveau tourment après avoir éteint à nouveau l'œuf de plaisir.
Fourchette, pieds. D'abord en effleurant la plante. Je rie et me tortille tant que je peux. La fourchette monte et descend, il me tient fermement les chevilles. Et puis viennent les pics, pas vraiment douloureux, mais je gémie malgré tout par plaisir d'être ainsi à sa merci. Enfin il remet l'œuf en marche et démarre le meilleur : pendant que les vibrations retentissent au plus profonde de mon ventre, sa bouche dépose sur mes pieds de chauds baisers ; puis le bout de sa langue me lèche les plantes avec une lenteur infinie. Ses mains me pressent toujours contre la paroi du marbre, je ne peux me soustraire à ce plaisir. Je gémie plus fort, demandes à jouir.
« Oui tu peux ».
Je reste à profiter de l'extase. Il s'affaire de nouveau sur la table de cuisson. La porte du four s'ouvre, la chaleur longe mon corps.
Une fois qu'il a enfourné le plat. Il me rejoint et me tourne à plat. Mes seins l'en remercie vivement et je respire avec moins de difficulté. Il caresse les deux tout à tour, descend vers mon sexe encore humide et retire l'œuf. Il se déshabille, j'entends le jeans descendre sur ses jambes. Aurais-je droit de gouter sa chaire ? Ses mains me tirent les épaules en bord de table et je me retrouve la tête en bas. Oui, je veux te prendre dans ma bouche, sexe.
J'ouvre la bouche et il se présente à l'entrée de mes lèvres, chaud, sucré du plaisir qui s'écoule déjà. Je le prends et il glisse jusqu'au fond de ma gorge, juste caressé par ma langue. Sans bouger, je le garde, juste à le choyer de quelques mouvements de langues. Au moment où il jouit, mon maître m'agrippe les seins et les serrent fermement dans un long silence. Plaisir intime partagé.
Au petit soin de sa cuisine, et de moi, il vérifie rapidement que tous les plats suivent leur préparation et revient me libérer la poitrine. Je reste allongée sur le dos pendant qu'il dispose d'autres ceintures de façon que je reste contrainte tout entière, bras le long du corps. Il ôte la cagoule.
« Il faut que tu voies la suite. Confortable ? » me demande-t-il.
« Oui maître ». Je suis exposée à ton seul regard, une douce chaleur m'entoure et les senteurs qui se dégagent me donne faim. Je patiente de la suite avec plaisir...
Elle ne tarde pas. Il dispose quelques bougies sur le plan et diminue l'éclairage. Puis en allume d'autres et les plantes entre mes jambes et bras.
« Tu es magnifique ! ».
Je ne dois plus bouger. Dans un instant la cire commencera à s'écouler le long de la tige, glissera progressivement jusqu'à toucher ma peau et la recouvrir. Une dernière, un peu en-dessous de mon sexe. Je sens mes plantes chauffées : des bougies chauffe-plats certainement, mais je n'ose jeter un œil de peur d'accélérer le tourment qui vient.
Le temps de prendre quelques photos, de suivre les contours de mon corps avec sa main, de quelques baisers, les bougies font leur œuvre. Les premières sensations de chaleurs, de liquide qui s'écoule lentement et durci au fur et à mesure. Il regarde et apprécie. Il se saisit d'une plus grosse bougie et commence à enduire mes seins de quelques gouttes. La chaleur est immédiate, je bouge de surprise et c'est l'effet domino pour toutes les autres bougies positionnées qui lâchent sur ma peau leur trop plein jusqu'à présent diffusé avec parcimonie. Gémissements. Je me tortille de douleurs, il ne faut pas. Contrôle. Il poursuit sur mes seins jusqu'à les recouvrir.
« Regarde ». M'ordonne-t-il en passant un petit coussin sous ma tête. Face à moi, les bougies plantées brillent et forment de petits ronds blancs sur mon corps. Mes tétons ont disparu sous un dôme et les perles de cire descendent de part et d'autre. Pendant que je regarde, il descend la flamme de sa bougie sur mes hanches et rejoint l'entre-jambe. Les gouttes tombent une à une sur mon bas-ventre et mon sexe. Il y a toujours un décalage entre le moment où je les sens tomber et celui où la chaleur monte, puis redescend. Mon maître dessine la carapace de cire, ne laisse rien à nu. A chaque mouvement d'esquive, le craquellement se fait plus dense, l'impression d'une croûte épaisse qui m'interdit toujours plus de bouger. J'adore !
La pluie chaude s'arrête. Il souffle les bougies et me libère après avoir pris soin de décoller chaque morceau.
« Douche, et rendez-vous au salon pour l'apéritif ».
« Bien maître ». Je file. Il me rejoint finalement dans la douche... .